Avis aux ratés, aux chômeurs, aux losers, aux clochards, aux teufeurs et aux étudiants en école de comm’, jetenculetherese.com vous permet de rester tendance niveau défonce pour cette fin d’année. Retour sur les Hits et les Flops de l’année 2011 pour anticiper cette année qui s’annonce déjà psychée à mort. Merci à mon dealeur Jtean-Cul Danlarue pour son expérience et sa contribution.
Les psychotropes. (MD, Champis, LSD)
Un peu hasbeen, la MDMA reste tout de même le must pour le fan des soirées minimales du REX (Ndlr : pour kiffer le son, il faut bien ça). La provenance est souvent douteuse et difficilement vérifiable. On ne peut se fier à la gueule du dealer, celui-ci ayant dans 99% des cas, une bonne grosse tête de noeud. Les risques sont néanmoins très faibles. Au pire, vous restez coincé dans cet état de bite vivante stupide toute votre vie. De toute façon, vous n’aviez à priori pas inventé le courant alternatif et ne comptiez pas vous pencher de sitôt sur la création du vaccin contre le sida. En ce qui concerne le LSD et les champignons magiques, cela n’est plus à la mode depuis le split de Jefferson Airplane. Oubliez. A part si vous avez 47 ans et que vous vous appelez Gérard.
La Cocaïne.
Tellement 2009, la drogue du connard reste tellement rattachée au milieu de la pub et des chaloufs du 16 que les junkies hardcore s’en sont vite lassé. Même une politique de prix cassés n’arrivera pas à les reconquérir, elle ne sert au contraire qu’à attirer un public de plus en plus jeune : des morveux de 17 ans à mèche grasse qui se la sniffent coupées aux amphétamines et à la farine de blé. Pas super dangereuse, mais hyper efficace juste avant un concert de Phoenix. Nous vous conseillons plutôt d’en prendre en soirée V.I.P sur des seins siliconés de grosses putes à footballeurs, c’est dans ce genre de contexte que la cocaïne prend tout son sens. Si votre profession n’est pas très glamour (ex : ouvrier, vendeur de chaussures ou prof d’EPS), faites comme tout le monde : achetez du shit de cité perrave avec votre salaire de misère et défoncez-vous humblement.
Le Haschich et la Majijuana.
Indétrônables, les drogues douces sont à la drogue ce que Red Hot Chilli Peppers est au rock, devant des puristes on dit que c’est de la merde, mais n’empêche qu’ils remplissent le Stade de France tous les deux ans avec leurs conneries. On signale tout de même une baisse de popularité du pétard dans l’opinion publique. L’image du loubard des années 70-80 fait place à celle du loser en ce début de XXIè siècle. Le junky 2011 est passé depuis longtemps à l’Héroïne.
L’héroïne.
La GROSSE percée du moment. Réservée dans les années 90 aux malheureux, aux grunges, ou aux gothiques suicidaires, les drogues très très dures, grâce à la crise, deviennent de plus en plus accessibles et abordables. On vous la conseille biensûr en intraveineuse. Snifée, elle perd de sa puissance. Comme dirait Laurent Romejko : « C’est un peu comme choper Tania Young et ne lui mettre que des doigts ». Si vous travaillez chez Vice, abandonnez la coke, même Delarue en prend, c’est naze et beaucoup trop cher. Une fois bloqué à Katmandu, ou décédé une seringue dans le bras aux chiottes de chez Moune, des postes se libéreront et des blogueurs talentueux au chômage pourront de cette manière vous remplacer et écrire des articles encore plus consensuels en se mettant des mines toujours plus énormes. Laissant ainsi, une fois K.O à leur tour, la place à des petits jeunes encore plus bourrins. Le cycle de la vie à l’échelle des pignoufs.
Raph laRage pour jetenculetherese.com.
Message de la rédaction:
Grâce à vos votes, nous sommes en dixième position du top dans la catégorie Lifestyle! C’est génial. Continuez à voter! De votre bureau, de chez vous, de chez votre zouz (même si elle aime pas le blog), de chez Moune (même si le blog ne l’aime pas). Bref aidez nous à atteindre le sommet. Sachez qu’on peut voter une fois par jour. N’hésitez pas à recommencer. On vous aime!
