Fort du succès du précédent article « Pourquoi les jeunes d’aujourd’hui sont ils plus cons que nous qu’on l’était. » Jetenculetherese.com, pas cons, décide de publier la suite de l’article. On va pas changer les règles, quelques thèmes, puis un débat à sens unique de mauvaise foi. On veut du like, on veut de succès, on veut du respect. Comme l’article est moins bon que le premier, tout de suite, quelques mots clés pour assurer les 100 likes:
#Clémentine Célarié suce #Laurent Romejko cumshot #Michel Denisot Cameltoe à la plage #Jordy enculé.
Ils ne supportent pas la fête.
Il n’y qu’à regarder dans quel état pitoyable demeure la nuit parisienne en 2011. Les bars ferment, à cause de la loi anti tabac, les pauvres jeunes sont obligés de fumer dehors dans le froid et en silence car les voisins forment des comités assez puissant pour fermer des bars. Impossible également de se réfugier dans des fêtes d’appart car les voisins font aussi des comités de vigilance et menacent de faire venir la police, heureusement d’ailleurs que celle-ci est aussi inefficace. Ce qui est rigolo, c’est qu’à leur époque, c’était flower power, ils avaient des squats, des bars
cools, des restos, des endroits sympas et des prix abordables. Jean Jacques partouzait avec Jacqueline et Chantal sans capotes et la soirée coûtait cinquante balles, ils en n’avaient à foutre de rien. Nous, on sort pour quarante euros, pour des fois ne même pas pécho de meufs. On peut se faire virer de l’Olympia quand on fume un joint pendant un concert de Mars Volta. Non mais merde ! Eux ont eu la jeunesse la plus cool de toute l’histoire de l’humanité, et maintenant ils ont droit également à retraite la plus peinard ! Baise les ieuvs !!
Lettre de voisins rageux envoyée par Guy Moquette, un fan.
Ils aiment pas les pds.
Bon même si Ruquier fait lâcher quelques rires à papi, celui-ci baisse les yeux devant son orientation sexuelle. Les pds, ca va dans le showbizz, mais attention, si Antoine annonce à Robert qu’il est passé de l’autre côté de la barrière, les ennuis vont commencer. Et des débats sordides vont alors avoir lieu à table en l’absence du vilain petit pd. « Non mais ça ne me dérange pas en soi qu’il soit pd, enfin je veux dire homo, mais ils sont pas heureux. Ils passent d’hommes en hommes comme ça sans jamais trouver le bonheur ». Alors qu’en face, Sabrina, la petite soeur collectionne les MST et les aventures dégueux sur des capots de voiture sans jamais avoir ébranlé les convictions judéo-chrétienne de papa. Quand au mariage homo sexuel et le droit d’adoption, il n’en est même pas question. « T’imagines à l’école tu te fais accompagné par deux tatas ? Les copains vont se foutre de sa gueule, c’est pas banal ». Bref un débat aux arguments pertinent où il est difficile de répondre.
Ils sont pas racistes mais…
Quand il s’agit d’acheter une maison, forcément on repère le quartier avant en voiture, les portes bloqués au cas où. La vision de groupe de jeunes de couleurs, même assis tranquillement sur un banc, va effrayer Christine. « Olala c’est malfamé ici quand même, moi j’ai peur ». Elle aura le même genre de réaction en traversant un marché qui grouille d’arabes. En lui faisant remarquer cette petite touche de racisme du quotidien, elle va tout de suite se justifier en prenant l’exemple des voisins. « Regarde les noirs d’à côté. Ils sont bien habillés, sympas, polis, ont un chien et une grande maison. Ils ne me dérangent pas. » Pareil qu’avec le problème des tantouzes, il est dur d’argumenter sur des faits si précis. Abandonner la discussion cela vaudra mieux. Notre génération est, malgré ce qu’on en dit, tout de même plus ouverte. Car lorsque, dans mon école, un élève appelait quelqu’un sale bamboula (j’ai grandi à la campagne) la maîtresse collait le fautif à l’heure de manger pour écrire 150 fois : « On ne dit pas bamboula mais personne de couleur. » Après les fils de consanguins pouvaient continuer à le frapper en l’appelant sale personne de couleur, et tout rentrait dans l’ordre. Nous pouvions à nouveau chanter tous en cœur Mohamed couscous dans le bus pour aller à la piscine dans la bonne humeur. Ha la génération Mitterrand…
Photo obtenue sur Google Image en entrant les mots : jeunes de cité.
Sur les retraites, c’est chaud.
« Je suis pas de droite mais bordel cette réforme de la retraite il faut bien qu’elle passe bon sang ! » nous confie Jean-Pierre 62 ans de Limoges, ancien employé SNCF en retraite anticipée depuis bientôt dix ans. « Moi c’est pas pareil j’avais un métier difficile ». Le problème des retraites est complexe et les avis sont différents selon les vieux. Mais la plupart ne sont quand même pas contre un allongement du temps de travail d’un ou deux ans. Pour les autres. On note que beaucoup de femmes profs de collège/lycées ou des employées de la fonction publique sont mises à la retraite assez tôt lorsqu’elles ont eu trois enfants. Bon, ok, passons. Et que Latha (big up Latha) employée d’origine Indienne à Tech Data (usine aux
conditions de travail honteuses en Seine et Marne) en poste de manutentionnaire depuis 20 ans, continue son rythme effréné tous les jours, sans broncher et sans retraite anticipée. Elle va bientôt souffler ses 52 bougies et ne sait toujours pas à quel âge elle va terminer de se ruiner le dos sous les ordres d’un petit chef frustré insolant. Nous présentons ce cas à Jean-Pierre, celui-ci hausse les épaules en en ayant bien rien à foutre.
Leur vision du marché de l’emploi est complètement faussée.
A leur époque, il suffisait de se pointer quelque part pour avoir un poste. Il te suffisait de savoir parler pour devenir animateur. Michel Denisot ou Michel Drucker sont rentrés à la télé comme on bosse chez Domac. Mais attention, aujourd’hui pour les approcher, faut se taper Mouloud Achour, et croyez moi, c’est pas facile de jongler entre les bouts de kébab dans son slip. Difficile pour un quinqua de se mettre dans notre peau. La plupart ont tous voulu un avenir radieux pour leurs enfants. On les a poussé jusqu’au bac, qui devient de plus en plus facile (on observe les résultats du bac 2011) et on a forcé les mômes à continuer après, quitte à se ruiner pour une école de co privée. Seulement, Gérard n’est pas le seul à avoir eu l’idée de placer son idiote de fille à l’ESG Guingamp et ce dernier a du mal à comprendre qu’un diplôme à 200 000 boules ne puisse pas faire pousser un cerveau à sa stupide progéniture.
Leur rapport à la technologie fait trop pitié.
Le gros défaut de la génération de nos parents, c’est leur relation avec l’internet. De plus en plus de parents sur Facebook, qui stalkent, commentent, postent des photos de réunions de famille ou de vacances chez mamie. C’est une grosse grosse catastrophe. Aujourd’hui, on se fait censurer quand on poste des groupes comme « Explosion de caca » ou « Suce ma bite t’auras des frites » sur le wall d’une copine, parce-que maman y aurait accès. Une de nos fidèles lectrices, Odeline Broult, nous a même confié un jour que son père l’avait violée en voyant qu’elle likait l’article « La Sextape de Pépita » sur jetenculetherese.com. Ce n’était soi-disant pas très sérieux pour trouver un travail. Odeline, comme plus de 20 000 personnes en France ne fait donc pas partie des 400 fans sur la fanpage du blog à l’heure où je regarde. C’est Macdomage.
Conclusion.
En fait, la génération du babyboom est une génération d’enfants gâtés, que ce soit par l’histoire, l’économie, le monde culturel,… Tellement pourrie, que celle-ci a décidé de ne jamais passer le flambeau. Une génération qui n’a jamais accepté de devenir ringarde. Nous sommes tous des fils de putes ! C’est tout.
Raph laRage pour jetenculetherese.com.
Comments are closed.