Kikoo les séropos. Vous n’êtes pas sans savoir que les bobos ont décidé de se greffer un gobelet aux extrémités pour pouvoir consommer en marchant. Starbucks coffee, le satan du café a inventé un nouveau besoin aux humains: boire des ptits kawa hors de prix avant le bureau et puis après et aussi pendant. Alors comment t’en es arrivé à boire du mauvais café hors de prix mais surtout pourquoi et aussi comment ? La vérité est au bout du couloir.
Le décor de mes couilles
Pour que les humains acceptent de payer 5 euros un mauvais café trop sucré dans un gobelet en carton, Starbucks a recréé un décor trop cosy quoi, où on se sent trop bien han. Du parquet et deux trois canapés et voilà vous êtes ok pour payer un bon jus de sucre aux conservateurs E666. A ça, ils ajoutent quelques photos de noirs qui jouent avec des grains de café et on a trop l’impression d’aider la planète à aller grave mieux han. »Starbucks™ s’autoproclame « Shared Planet™ » , ça veut dire qu’ils s’attachent « à mener leurs affaires de façon à agir positivement sur les personnes et la planète ». Servir des centaines de milliers de cafés dans des gobelets à usage unique c’est bon pour notre chère planète. Comme ce sont des américains, la plus grande taille équivaut à plus d’un demi litre : des gens s’enfilent un demi litron de lait lactel plein de pus tiré sur des vaches qui n’ont jamais mangé d’herbes. C’est du cancer sucré avec du chocolat à l’ulcère que vous payez la peau du uc. MONDE DE MERDE.
Le personnel
Tous les employés sont passés par la case intégration : 6 heures au siège pour une découverte de l’entreprise et du café de qualité. Marie-Françoise, 30 ans, en paraît 45 , commence sa propagande en tutoyant tout le monde. Elle confie que depuis qu’elle est chez Starbucks elle est « super épanouie! ». Elle porte un polo starbucks alors qu’elle travaille dans un bureau où il n’y a pas de client, tout le monde est mal à l’aise. Sauf Béa ! La fille qui s’est assise au plus près d’elle et qui est prête à dédier sa vide (une vie de néant, ndlr) au café. Elle participe activement à tous les jeux proposés par Marie Fanfan et notamment au brainstorming entre « partenaires », c’est le nom donné aux employés Starbucks. « Partenaire de SMIC » dira Mamadou pour plaisanter ! Béa lui répondra que chez Starbucks, il a beaucoup de perspectives d’évolution et que c’est pas les diplômes qui comptent. Ca c’est sûr, les partenaires sont pas tous des flèches, et surtout pas les chefs qui répètent les idées de Soral avec conviction et chantent «chaud ananas » toute la journée en rigolant.
Même le wifi c’est de la daube
yapa assez de débit pour mater cette vidéo
La clientèle
Les clients du Starbucks ne sont pas mieux que les employés Souvent pressés, ils n’ont pas le réflexe d’utiliser leur cafetière. En tant que bons consommateurs, ils préfèrent faire la queue pour un café de merde, porte monnaie à la main, avant d’aller à leur taf pourri. La partie Bobo de la clientèle a décrété qu’elle était intolérante au lactose, c’est pourquoi elle préfère débourser un peu plus pour avoir du lait de soja dans sa boisson. C’est vrai que c’est mieux d’avoir du soja transgénique plutôt que du lait au pus, ça fait toujours une chiasse en moins. Le bobo aime accompagner son cacafé d’un petit gâteau déconcongelé, ça va bien avec et puis ça fait pile le prix d’un ticket resto. « vous me prenez les tickets resto han ? ». Pour une grande partie des français, ce ticket resto est l’équivalent d’une semaine de courses (4 knackies , 6 litres de coca et 3 kilos de pates, c’est le « panier très moyen »). Le bobeauf, lui, préfère aller au Mc café, c’est toujours la même merde mais trois fois moins cher (mais ça pue le clochemoute, à cause du ‘dwich à 1 eu).
Les pauvres ont envie d’y aller aussi
Pour se rapprocher des proutocrates, les sans-le-sou décident d’adopter des goûts de joibour. (ce qu’ils pensent être les goûts de joibour, en vérité les gens riches vont pas dans ce genre d’endroit de merde). Ainsi donc des ados avec des bonnets « WASTED », des mamans qui veulent faire plaisir à leurs chiards, et des vendeuses de chez minelli vont claquer 30 balles dans un ptit gouter Starbucks. Ca fait tellement mal au cul qu’en général l’instant Starbucks est immortalisé, filtré et envoyé sur instacrap pour avoir le max de chance de convaincre les autres que leur vie est stylée. Pour la même raison, les djeuns s’endettent sur deux ans pour se payer le nouvel iPhone qu’il se feront tirer dans le metro pendant une partie de candy crush. chè! Ca marche avec plein d’autres marques aux jolis logos qui laissent présager une vie chanmé comme nespresso bodum ou ACTIMEL. Putain les familles actimel. oh lord j’arrête cet article right now
Conclusion
Y’a pas beaucoup de tof de corky sur google images, jtrouve.
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Sortir avec un arabe, couscous c’est exactement ?
Est ce les gens qui s’adossent à la bar du metro aux heures de pointe ont une âme ?