Salut les gros cons ! Alors t’es content ? T’as découvert la techno y a pas longtemps et t’appelles ça de l’electro ? T’as ta place pour le Weather Festival ça y est ? Tu t’es fait enculer 100 balles pour voir des mecs qui passent des disques et payer ta bière 8 balles en token que t’as même pas le temps de finir et que t’en fais des médiator ? Génial ma couille, super. Alors maintenant je vais t’expliquer pourquoi t’es un con qui kiffe de la merde. Comme tous les bolos, t’es content de ce avec quoi on te nourri pour que t’oublies que t’es un petit fils à papa de merde sans problèmes et qu’à l’autre bout du monde y a des barbus qui brûlent des écoles et violent des femmes. Alors bon tu t’insurges qu’on bute des hasbeen avec des coupes de cheveux de merde que tu ne connaissais même pas avant le mois de janvier, mais ça te fait pas chier que tous les weekend, des terroristes de la fête te piquent ton pognon en te vendant une culture alternative dont tu ne feras jamais partie ? Vas y lis ça PD avant de niquer ta meuf sans plaisir parce que tu prends trop de coke.
Contexte historique
La techno est un genre musical né dans les années 90 dans des villes de noirs très pauvres. Le mouvement a beaucoup été suivi en Europe par des punks à chiens dans la même période en Angleterre et en Allemagne. Musicalement c’est : des kick répétitifs à 140 ou 160 BPM pour la plupart, c’est très chiants mais c’est le but. Des boucles de claviers ou de samples qui t’hypnotisent et après tu deviens con et tu rentres dans le jeu. Après tout Carrefour fait la même chose avec ses rayons.
Bien sûr, ce mouvement, comme tout mouvement musical, est accompagné d’une drogue. Là ce sont les ecstasy, mais surtout sa principale composante, la MDMA. Cet antidepresseur fait plaisir à la jeunesse désanchantée qui se reconnaît dans cette musique de merde. Qui ne sait pas que ça lui donnerait le même effet de plaisir devant un bon vieux Michel Delpeche. Regarde, prends un para et mate ça mec :
Clip de Michel Delpech le Chasseur :
Bref, ca lui permet de danser en faisant des mouvements qui souvent les rendent très cons, et je ne vous parle même pas de leurs looks de merde. L’important étant, ne l’oublions pas, de montrer son corps et son look à des gens qui sont à 90 % venus, précisons le, poussés par leurs frustrations sexuelles.
Des têtes de cons qui chillent dans une soirée de jour « Berlinons Paris »lol
Au début, c’était cool c’était rebelle. TF1 faisait des reportages à sensations sur cette musique de drogués sauvages. Mais toi à l’époque, t’étais trop petit, t’as rien connu, tu écoutais un peu mais tu trouvais que c’était de la merde. Dans ces temps anciens, on préférait se faire un bon Cypress, un ptit Offspring, qui non content d’être de la merde, faisaient encore des chansons. Il y avait des messages, des identités, de la violence bordel. Là rien, personne ne te juge man,c ‘est juste de la musique pour danser et oublier que ta vie est pas top.
Des tarlouzes droguées au Weather
Mais depuis ce diable de Steve Jobs que tout le monde suce comme si c’était Jesus, il ya la démocratision du MP3 et de la musique sans support, compressée à mort qui t’enlève tout le plaisir de la vraie musique. Ce qui a fait s’écrouler l’industrie du disque. Les groupes étaient trop chers. Les labels s’étaient rendu compte qu’après le premier disque, les vedettes ne faisaient plus que de la merde pour passer sur MTV et niquaient leurs talents. On peut citer Muse, qui est maintenant de la musique pour moches depressives à qui on ferait mieux de leur vendre une grosse grenade pour se mettre dans la bouche en plein Oberkampf. De toute façon, ça a toujours été de la merde mais bon. Bref, tous les groupes ont plus ou moins fini comme ça, ou alors font la même merde over and over again ce qui devient chiant comme Sonic Youth ou ACDC ou les Rolling Stones. Du coup, les major ne prennent plus de risques. Ils sortent des trucs aux vieux, les seuls qui achètent encore des Diquses à la FNAC et qui kiffent se faire enculer, comme ton père. Ce dernier ne manque pas un album d’Alain Souchon. Donc voilà, le gros risque maximum que va prendre Sony ou une autre compagnie de merde, c’est de produire les dernières chansons de Cali. Ils sont à peu près sûr qu’il sera invité chez Drucker, comme artiste préférée de cette pute nazi de ZAZ. Mais ne vous en faites pas, on la rasera à la libération. Du coup, s’est produite la pire des choses : l’avènement de la scène underground hipster à la con. Des groupes de psychés rock tout mou, du rap de merde et bien sûr… de la techno.
Non merci non…
C’est la nouvelle hype chez les jeunes. Les années 2000 ont tué la musique, alors on a l’impression qu’on ne peut plus rien inventer. On reprend tout ce qui s’est fait à cette époque. Et la techno c’est cool. C’est la nuit, on se drogue et les jeunes adorent. Ca leur rappelle le générique du Grand Journal et les longues parties de jeux vidéos. La répétition, ça rassure. Il n’y a pas de grands changements qui vont boulverser leur petite tranquilité de merde. En ces jours, on a besoin que le couplet, le refrain , le pont soit identiques, comme ça on n’est pas deçu.
A Paris, les soirées techno pullulent
Comme Berlin s’y est mis, et que Berlin c’est trop cool. Et bien on a fait la même chose à Paris. Des petits collectifs de blaireaux comme Berlinons Paris (lol) ou encore Surpriz dans ton Q, les patrons de Concrete (oui il faut dire Concrete et pas LA Concrete bande de nazes), organisent des parties partout dans Paris, dans des lieux secrets et insolites, jamais exploités, dévoilés au dernier moment comme ça t’es bien vénère de te retrouver à une soirée de ouf avec des purs djs à… Nuba (et oui on dit pas la Nuba bande de branleurs). Les soirées se suivent et se ressemblent. Au début c’est marrant. De toute façon y a plus que ça dans Paris, et tout le monde y va. Donc si tu veux te droguer et niquer de la meuf mimi sapée comme dans Stargate Atlantis, c’est le seul moyen.
Tu arrives, le son te saoule direct. Le dj est très souvent et fait des effets et des transitions de merde. Même les bons ne se contentent que de faire des mix, la musique live fait chier les gens. L’un des seuls bons Arnaud Rebottini himself se limite à n’exercer qu’un léger passage de disque, par peur de faire peur à un auditoire tout pourri. Il faut dire aussi que le prix double pour un dj si tu fais un live ou du dj set. Mais le public capte tchi alors bon, il n’y a pas de petites économies dans une soirée ou un con de base va dépenser en moyenne 50 ou 80 balles. Bah oui à 20 30 balles, l’entrée, on y ajoute deux trois consos et un para et ça fait ça. C’est pas donné d’être dans la mouvance. Et puis bon, au bout de douze et d’un arrêt de la drogue, tu arrives dans ces spots un peu saoulé de cette musique de merde et tous ces connards prêts à s’entasser pour voir un connard tatoué aux cheveux longs passer ses ptits tracks préférés devant un parterre de putes comme s’il était dans une boiler room. Regardez plutôt, il y a peu de temps Les soirées KATAPUTES invitaient Ricardo Villabolos, célèbre dj d’il y a 10 ans, devenus ringards qui amènent plein de grosses merdes malgré qu’il annule ¾ et que quand il est là, il fait de la grosse merde. La place était à 30 balles, le mec a 5h du mat il était toujours pas là et les gens étaient trop contents. Bande de fils de pute. Dans le public, il y avait des vieilles, des gros bolos de banlieue qui il y a deux ans écoutaient encore Rihanna au Corcoran’s. Comment pouvez-vous vous entasser avec la masse en prétendant kiffer un courant subversif ? Des événements comme le Weather (de ces enculés de chez Surpriz) font sold out en 10 minutes avec des places à plus de 100 balles. Mais putain regardez vous bande de merdes. La plupart du temps sur les 100 djs de merde invité, tu ne rappelles que de 4 sets à cause de la drogue et ceux ci étaient péraves.
La techno est morte, écoute du rock d’il y a 20 ans et de la musique plus sympa, change ton style de merde et va te faire enculer.
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