Vous pensez que ce qu’il y a de plus dur dans une vie de couple, c’est le choppage ou la séparation ? Vous vous trompez. Car si il est difficile de larguer sa meuf, il encore bien plus dur de larguer une chouquette en sa présence. Pet, prout, louf, caisse, cadeaux, flatulences, peu importe son appellation ou votre origine sociale, on a tous des gros gaz quand on roule des galoches et qu’on se trifouille le slip. C’est la nature qui l’a voulu. Kamel Kaddour, héros de l’article Doit-on chier au boulot?, a encore accepté de briser la glace et de témoigner pour nous. Il nous raconte comment il gère ses teuprous avec sa teupu. A toi Kamel !
« Ça faisait une semaine que j’avais chopé Bérengère à une soirée à la Concrète, chouette endroit pour celles qui aiment monter des péniches toute la nuit. En plus c’est sur l’eau c’est très sympa, c’est sur une pénis. Anyway, on avait rendez-vous chez elle pour un 23 à 01 (un 5 à 7 de célibataire moche qui a besoin d’alcool pour tirer) des plus torrides. Comme j’étais en retard après l’after-work, j’ai mangé un Mac Bacon en despi dans le métro. Ca pue, les gens te regardent mal parce que t’es un arabe et que tu manges du porc qui pique. Mais le plus grave, c’est que dans ton ventre naît un proots.
Un proots, pour ceux qui ne connaîtraient pas Bernard Poivrot, c’est un pet fainéant qui squatte dans ton colon à écouter du reggae, fumer des pets et jouer du djembé. Bien sûr ce n’est pas vrai hein, c’est une pet-afore. Dans la pet-cipitation on ne pense pas aux gestes sales qui auraient pu nous sauver la mise comme péter dans l’ascenseur, sur la route ou chier une prune chez Prune avant de partir de l’afterwork avec les connasses de chez Fred et Farid. Je rentre donc chez elle, compètement inconscient.
On s’embrasse t’as vu, on se met des mains en écoutant le dernier album de Groslip. Béren est fan d’Obeth Ditton. Seulement je commençais à sentir qu’on allait passer à l’acte, il fallait que j’évacue mon proots. En plus l’album est à chier, ce qui n’est pas pour m’aider dans l’instant présent. Je file au gogues. Et là, impossible qu’il sorte. Ce petit prout sans pet-ention qui était au bord du gouffre il y a quelques secondes a rejoint sa chambre illico pet-sto et coule des jours heureux dans son HLM en plein centre du colon et touchant les ass et dick et autres pet-stations sociales. Bien sûr, l’option « chier » est totalement inconcevable, vous n’avez pas le temps, et l’album de Groslip n’est pas assez vénère pour couvrir vos ploufs. Il faut donc lâcher son caisson en douceur. J’ai découvert une technique qui consiste à plier son corps, comme si vous saluiez avec respect un japonais. Bien sûr, il est hors de question de se rabaisser devant un nippon, c’est vraiment pour évacuer votre louf.
Prout! Et toc! Il est parti, vous pouvez y retourner et accomplir l’acte d’amour physique avec Dany Brio. »
Merci Kamel ! On t’embrasse !
On remarque avec cette expérience qu’il est tout de même très mal vu de péter avec sa miss. Mais qu’en est-il sur le long terme ? Certains couples pètent, d’autres non, certains pissent la porte ouverte, d’autres se pissent dessus ou se chient dans les dents. Il n’y a pas de règle de savoir vivre en amour, il suffit de savoir aimer. Mais au départ, rien ne sert de pourrir, il faut pet-rtir à point.
Si vous avez une conclusion style « fable de la fontaine » avec un jeu de mot mieux que ça, envoyez là à ontenculetherese@gmail.com.
Ne remerciez pas Kamel ! On lui donne rendez-vous dans 6 mois pour l’article de trop : « Comment éviter de sourire bêtement après un pet de fouf? » . Danke schön.
