Nouveau Reportage d’Yves Rincé : THE ECOLE DE COMMERCE TOUR !

  6a00e54f76c54588330105369b7c39970b-800wi
                      
 

 Yves Rincé accompagne Jean-Benoit, dit « JB », un candidat aux Grandes Ecoles de Commerce. Bordeaux,
Clermont-Ferrand, Poitier et Reims : Jean-Benoit est admissible dans toutes ces villes ! Quelles méthodes va-t-il user pour réussir ses entretiens ? Comment les Ecoles de Commerces se
rendent-elles super-attractives ? Et au final, dans quelle ville Jean Benoit va-t-il choisir d’étudier ? Yves Rincé enquête en saoul-marin et ne répondra à aucune de ces questions
!

 

Jean-Benoit m’attend sur le quai de Gare Montparnasse. Direction Bordeaux ! Dans le train, je sors
une caisse de vin, avec différents cépages : Villageoise, Baron Lestac, Monoprix.

« Jean-Benoit, je suis sûr, qu’il vont t’interroger sur le vin à bordeaux ! Faut que tu te fasses le
palais… »

 

Jean-Benoit goutte à tous les vins. Sans rechigner et sans cracher ! Comme s’il était habité par
Christine Bravo.

 

Arrivé à Bordeaux, Jean-Benoit ne sait plus comment il s’appelle. Une voiture aux couleurs de l’ESC
Bordeaux (BEM) vient nous chercher. Jean-Benoit répète à l’étudiant conducteur qu’il a la dalle…

« Tu veux qu’on s’arrête à Mc Do ? », demande l’étudiant

–        Foutre de Non ! Je veux…baiser, lui rétorque
Jean-Benoit, j’ai eu mon Bac avec mention, j’ai enchainé avec une Prépa. Pendant 3 ans, j’ai bossé comme un malade en laissant ma teub de coté. Je ne l’ai tellement pas utilisée, qu’elle s’est
atrophiée ! Regardez, on dirait une knacky ball… (il nous montre. Impressionnant !). Alors, je vous le dis les gars, je baiserai une chèvre morte là maintenant…

 

Ah la dure réalité du mec qui a bouffé de la prépa pendant 2 ans sans jamais se dépuceler, lui gicle
soudain au visage. Notre chauffeur est totalement compatissant avec la détresse de Jean-Benoit. Lui aussi, a connu ce problème et s’est vite dévergondé au sein de son Ecole de Commerce :

 

« Tu sais, dans les ESC, y’a de sacrées salopes. », dit-il, philosophe.

 

JB et moi ne demandons qu’à voir. Jean-Benoit se met en tête de déglinguer une étudiante de chaque
école, et y mettra une note qui pondèrera de 1,5 son choix final parmi les écoles. Il ajoute : « la biatchness des gonzesses d’une Ecole de Commerce est un critère hyper important ! Ma
mère ne va pas raquer 10.000 euros par an, pour que je me tire la nouille dans ma chambre universitaire ! »

 

Qu’elle me plait la fougue des  20 ans de JB ! Le jury de Bordeaux l’a également noté
lorsque Jean-Benoit leur a sorti sa knacky ball pour leur prouver qu’il avait travaillé dur pendant sa prépa ! Du coup, on s’est fait dégager manu militari.

 

Direction Clermont Ferrand. Jean-Benoit déprime, mais ne sait pas si c’est à cause de son manque de
sexe, ou à cause de la capitale auvergnate. Du coup, je passe l’entretien à sa place. Tout se passe bien jusqu’à ce que le jury me demande « Pourquoi vouloir venir à Clermont-Ferrand ? » Je n’ai
pas su quoi répondre.

 

A Poitier, ça se passe mieux ! Après son oral, Jean-Benoit décide de rester un peu dans le foyer de
l’école où le Bureau des Etudiants (le BDE) organise un open bar. Au bout d’une demi-heure, c’est le retour du Jean-Benoit Crevard, qui montre ses parties génitales pour un oui ou pour un non.
D’ailleurs, il a décidé de les insérer dans le verseur de la machine à café… Soudain quelques candidates admissibles font leur entrée dans la salle, accompagnées par de la bonne grosse salope
d’Ecole de Commerce.

 

Alors que Jean Benoit veut m’offrir un café crème, je le ramène à la raison et nous nous lançons dans
une typologie sociale de la « fille d’Ecole de Commerce », certes succincte par manque de temps, mais complète et efficace. Commençons par :

 

 

La maquée pas terrible : Elle est en couple depuis 3 ans. Se dit fidèle, mais allume tout ce qui porte des baloches. Si l’ESC était
l’univers, elle serait un trou noir.

 

La maquée bonnasse : Elle est en couple depuis 3 ans. Se dit fidèle mais vit une relation longue distance difficile, sous-entendu, ça lui
gratte la teucha. Elle se fera déboiter par le plus gros queutard de la promo, celui avec lequel il n’y aura pas de lendemain, et sera de surcroit bien baisée. Une relation win-win en
somme.

 

La célibataire qui n’est pas venu en ESC pour enfiler des perlouzes
:
 méga trou noir !

 

La pochtrone dégeu : A fuir. Dés qu’elle est surblindée, elle ne t’embrasse pas, elle te roule une pâle d’hélicoptère dans la
bouche ! Elle finit volontiers sur un parking pour prodiguer une flute mais s’endort avant la fin.

 

La moche A.K.A l’intouchable mais pas l’imbaisable : On ne la regarde pas à part pour lui demander un polycopié. Son objectif avoué de son entrée en ESC : trouver
un mari. Elle y sera aidée par Jacques Daniel, Michel Zubrowka et Cédric Affligem (si, si, véridique).

 

Le pauvre Jean-Benoit n’a pas vraiment dessaoulé, et tente d’avoir une conversation avec la maquée pas
terrible. Sans succés.

 

Ce sera à Reims que l’état mental de Jean-Benoit vrille complètement : j’ai rapidement compris que
dés qu’il buvait, il se métamorphosait en DSK. Pour preuve, il a passé son entretien à Reims vêtu d’un peignoir de bain Sofitel. Il a passé son temps à ponctuer ses phrases de
« AAAAnnne ! Je me ferais bien bouffer le chibre par une mexicaine ce soir ? Qu’est ce t’en dis ?», « Hey je vous fais pas de l’œil, c’est juste ma paupière qui
tombe… », ou encore « Not Gulty ! ». Ce n’était pas de très bon goût.

 

Mon reportage prend fin. Je laisse JB dans une rue paumée de Reims. Il attend avec impatience les
résultats de ses concours, pour savoir dans quelle école il va enfin connaître l’amourdégorger le poireau, profiter d’un enseignement pointu adapté à son intelligence.
Dire que dans 5 ans, ce diable de JB fera partie de l’élite française, un véritable chef d’entreprise de demain, que l’on verra peut-être un jour à la tête du MEDEF !  

 

Allez bisous les pauvres.

 

 

Yves Rincé pour Jetenculetherese.com