Somewhere au UGC Ciné Cité de Noisy-Le-Gland

achetez coca cola

« J’écris mes films aux Water » C’est ce qu’a récemment confié, Sofia Coppola en backstage de la promotion de sa dernière bouse : Somewhere. On ressent effectivement cet emmerdement très vite après le générique. Ses premiers étrons m’avaient déjà bien donné du fil à retordre, que ce soit l’histoire des soeurs pucelles dans la maison rose, ou la love story sans intérêt (car sans sexe) entre un Has Been et une poufiasse à Tokyo, jamais des films ne m’avaient autant fait chier auparavant. Papa arrivait à nous émoustiller en nous concoctant du cinéma populaire bien foutu, la fille, ne pouvant faire mieux dans le même registre, a comme décidé de se spécialiser dans le cinéma de figuration avec des scénarios de la taille de trois épisodes de tom tom et nana. Dès la première scène on s’ennuie : un plan fixe montrant une voiture de course qui fait des tours de pistes. Le bolide de beauf sort puis rentre à nouveau dans le champ (Miss Coppola se la joue Gus Van Sant et je dois admettre qu’on retrouve effectivement dans ce film cette même impression d’ennuie symptomatique). Le branleur sort de sa voiture de branleur. « Oui mais cette scène est une métaphore fascinante d’un homme qui voit sa vie  tourner en rond… » me répondra un connard adepte du premier rang. A qui je répondrais « Ta gueule ».

J’ai pris quelques notes en voyant le film

  • Note 1 : Il faut absolument que j’aille voir Tron, la bande annonce envoie du gros pâté!
  • Note 2 : 1er plan = prétentieux (voir ci-dessus)
  • Note 3 : Un son dégueulasse. Oui, les scènes des strip teaseuses jumelles récurrentes étaient de bonnes idées en soi mais le bruit de leurs doigts moites sur les barres rend la scène insupportable. Le connard du premier rang ouvre sa bouche à nouveau pour tenter un « Ouais, mais c’est justement pour démystifier ces pratiques… (un temps) glauques au possible. » A qui je répondrais de nouveau « Ta gueule ».
  • Note 4 : L’attachée de presse est drôle.
  • Note 5 : Putain mais qui est l’acteur qui joue son pote??? (IMDB ASAP)
  • Note 6 : Je crois que c’est le gars de Jackass!!
  • Note 7 : Oui oui, c’est bien lui!
  • Note 8 : A 10 ans j’aurais adoré suivre mon acteur hollywoodien de père en Italie dans un palace. De quoi ce plaint cette petite pute??!!
  • Note 9 : La scène du moulage est cool.
  • Note 10 : Endormissement rapide vers 1H35.
  • Note 11 : Fin clichée, à rallonge et prétentieuse. A la place de Soso, j’aurais plutôt repris le plan du début: le trou du cul remonte dans sa caisse de cocksucker, et retourne faire ses tours de piste.  Point. Faide tout blaque! Cela aurait donné un intérêt au début du film, au film lui même, à sa réalisatrice.

Bref un film chiant dans une salle qui ne vaut pas son poids en manioc.

5/20 pour la scène de guitar hero.

, ,

Comments are closed.